L'info. "Des progrès ont été faits pour que les sanctions de la justice américaine contre BNP Paribas soient plus équitables", a déclaré dimanche Michel Sapin. Le ministre des Finances a précisé qu’il espérait être "proche d’une résolution du conflit" car le différent entre les Etats-Unis et BNP Paribas provoquait de "l’incertitude" et que cette dernière était "mauvaise pour l’économie française". "Nous avons progressé vers des sanctions plus équitables et qui n'obèrent pas de manière trop forte l'avenir et l'avenir en particulier du financement", a assuré le ministre.
Ne pas sanctionner l'avenir. "Nous voulons des sanctions équitables qui punissent le passé mais qui ne punissent pas l'avenir", a lancé le ministre, inquiet que celles-ci puissent "interdire à l'avenir à cette banque de financer l'économie française ou de financer des activités au service de l'économie française."
Une infraction purement américaine. Le ministre a tenu à défendre la banque qui, si elle a bien enfreint une loi américaine, elle "n’a pas été mise en cause pour du blanchiment d’argent ou pour de la fraude fiscale", rappelant "que si la banque avait fait la même chose en France, avec des euros, elle n’aurait eu aucun problème".
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