Concierge dans un grand hôtel
Le concierge est l’homme de confiance par excellence. Discret, aimable mais surtout très observateur il connaît les habitudes de chacun des clients fidèles des grands hôtels et doit être capable de répondre à n’importe quelle demande, même la plus insolite, comme réserver une table dans un grand restaurant ou encore débusquer les dernières places pour un concert complet depuis déjà six mois. "Les concierges des grands hôtels européens sont en contact et se refilent quelques tuyaux", explique Brice, qui travaille dans un palace parisien. "Certains font même livrer des fleurs dans la chambre du prochain hôtel où leur client doit se rendre", explique-t-il, précisant que le concierge touche de très gros pourboires, "généralement à la fin du séjour, le client lui donne une enveloppe qui peut contenir plusieurs centaines d’euros".
Butler ou majordome
C’est un métier en plein développement. Le fonction de butler ou de majordome, fonction largement répandue dans les grands hôtels outre-Atlantique, est en train de se faire une place dans les palaces parisiens. Comme le concierge, le butler a pour mission de satisfaire la moindre demande des clients, mais son travail s’arrête aux portes de l’hôtel. "Le travail du butler concerne toutes les demandes à l’intérieur de l’établissement. Il est l’interlocuteur privilégié du client ", explique Brice, qui a travaillé plusieurs mois comme majordome. "Cela peut aller de la réservation d’une table au restaurant de l’hôtel, à une séance de sauna au spa ou encore au changement d’une ampoule", explique-t-il. Des petits services que le client apprécie particulièrement. "Les quelques mois où j’ai rempli cette fonction je ne touchais pas moins de 80 euros par jour. Mon record a été de toucher 520 euros en une seule journée", ajoute-t-il.
Voiturier dans un hôtel ou un restaurant
Comme pour le concierge et le butler, le métier de voiturier est courant dans les grands hôtels. Mais il peut aussi se pratiquer pour les restaurants. Le voiturier peut aussi être bagagiste. Les pourboires ne sont pas forcément de grosses sommes, mais ils peuvent être nombreux, notamment en période de forte affluence dans les endroits prisés par les touristes.
Croupier dans un casino
Le croupier est chargé de prendre et de payer les paris, mais aussi d'assister à une table de jeux. Le métier requiert une certaine expérience et peut s’avérer très rentable. "En fait cela dépend pas mal du casino dans lequel on travaille et de la saison", explique Damien Engels, responsable de la communication pour Cérus Casino Academy. "Travailler comme croupier dans un établissement sur la Côte d’Azur est plus intéressant pour les pourboires que dans un casino dans une ville moyenne", souligne-t-il. Mais si les pourboires peuvent être importants, plusieurs centaines d’euros parfois, ils constituent une bonne partie du revenu du croupier. Depuis quelques années, le croupier est assuré d’un revenu minimum (environ 1.300 euros). Si les pourboires n’atteignent pas cette somme, alors c’est le casino qui complète. "Par contre, si les pourboires permettent au croupier de dépasser le salaire minimum garanti, alors le reste est mis dans un pot commun puis divisé entre les croupiers", précise Damien Engels.
Serveur-serveuse
La réputation de ce métier n’est plus à faire en matière de pourboires. Mais encore faut-il travailler au bon endroit et à la bonne période pour être sûr de remplir sa tirelire. La meilleure tactique est de travailler dans un établissement qui reçoit beaucoup d’étrangers, réputés pour être plus généreux que les Français, car dans certains pays, le pourboire est obligatoire, notamment aux Etats-Unis. En fonction du standing de l’établissement et de sa situation géographique, les pourboires peuvent vite monter à plusieurs dizaines d’euros, voire plusieurs centaines…
- Quels sont les métiers qui rapportent le plus de pourboires ?