L'Elysée a catégoriquement démenti dimanche après-midi que la France était menacée par la crise de la zone euro.
"Les marchés ne nous ont pas sanctionnés"
Malgré la dégradation de la situation financière de l'Irlande, les marchés n'ont "pas sanctionné" ces dernières semaines le pays. "Nous ne sommes pas dans la même catégorie que la Grèce et l'Irlande", a ainsi indiqué l’Elysée. "Les taux d'intérêt, à la différence de ce qui s'est passé avec l'Irlande, le Portugal et la Grèce, n'ont pas bondi. Les taux d'intérêt français ont même un peu tendance en valeur absolue à baisser, plutôt qu'à monter", a-t-on insisté.
Les marchés et le Fonds monétaire international (FMI) "ne disent pas que la France est dans une situation grave, désespérée", a conclu l'Elysée.
Quelques faiblesses
L'Elysée reste néanmoins lucide sur la situation économique fragile de la France. "Nous avons une faiblesse, c'est la dépense publique, qui a eu tendance dans le passé à augmenter de façon permanente". "Je prétends que notre situation macroéconomique globale est meilleure que l'Angleterre, mais certainement moins bonne que l'Allemagne", a-t-on concédé du côté de Nicolas Sarkozy.
Ces déclarations interviennent après la Une inquiétante du Journal du Dimanche, indiquant en titre "Crise financière: la France menacée".