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Fichiers dérobés : l'ex-cadre de la HSBC s'explique

Rédaction Europe1.fr - Mis à jour le . 1 min
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L'ancien cadre informatique de la banque HSBC à Genève ne voulait pas "faire l'autruche", a-t-il expliqué dimanche sur France 2.

Il a décidé de rompre le silence. L'ancien cadre informatique de la banque HSBC à Genève, qui a apporté aux enquêteurs français des données déclenchant l'ouverture d'une enquête pour blanchiment, a témoigné dimanche soir au JT de France 2.

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"Si vous découvrez que toutes les strates des structures, trusts, off shore, permettent de contourner les mises en place de prélèvement, de taxe, de TVA, que la seule légitimité de ces structures, c'est ça, ou vous faites l'autruche, ou vous essayez de comprendre", a t-il déclaré dimanche.

"Non je n'ai pas reçu d'argent (...) non je n'ai pas peur, non je ne me cache pas", a-t-il expliqué dimanche sur France 2. Regardez ce témoignage :

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L'informaticien, arrêté puis libéré en décembre 2008 par la police suisse, qui le suspectait d'introduction frauduleuse dans un système informatique, a dit n'avoir "collecté que des données auxquelles on avait libre accès".

Le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, a ordonné l'ouverture d'une enquête pour blanchiment sur les comptes communiqués à la justice française par l'ancien cadre de la HSBC.

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Selon le parquet de Nice, des "milliers de noms" apparaissaient dans les données transmises par le cadre de la banque britannique, dont 600 noms de personnes résidant dans les Alpes-Maritimes. La banque parle elle d'une dizaine de noms seulement. Bercy avait expliquait que le cheminement complexe suivi par ce fichier le rend légal et exploitable par le fisc dans sa lutte contre la fraude.