Invité sur Europe 1 mardi matin, le ministre du Travail Michel Sapin a dit "espérer" que l'usine de Goodyear à Amiens Nord ne soit pas déjà condamnée à fermer. "Je pense qu'il y a encore des possibilités, qu'il y a encore des négociations", a affirmé le ministre. "Ces négociations étaient possibles il y a six mois, pourquoi est-ce que ne le seraient pas aujourd'hui ?"
Réagissant à la journée de mobilisation prévue mardi, qui réunit des enseignants et des salariés victimes de plans sociaux, le ministre a parlé d'un "moment d'expression" de "colère". "Ce sont des sujets différents mais qui manifestent une même colère sur des sujets anciens. ""C'est le moment où on arrive à la fin des négociations que c'est le plus tendu", a-t-il souligné en référence aux discussions en cours au sein du constructeur automobile Renault.