"Il faut se dégager d'une trop grande dépendance au nucléaire. Quand un réacteur ouvre, un autre doit fermer", a affirmé François Brottes, président socialiste de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, invité mardi d'Europe1.
"Attendre que le prochain ouvre". Mais selon le député de l'Isère, le retard de la livraison de l'EPR de Flamanville, un réacteur de nouvelle génération qui doit ouvrir prochainement, rend moins urgent la fermeture d'une centrale, comme le prévoit la loi de transition énergétique. "Il faut attendre que le prochain réacteur ouvre" avant qu'un "premier réacteur ferme, que ce soit Fessenheim ou un autre", estime l'élu de la majorité.
Vers une hausse des tarifs EDF de 3 à 4% par an ? "Le programme de la loi de transition énergétique affirme son urgence, parce que c'est là qu'est la croissance", affirme néanmoins François Brottes, qui recommande : "il faut permettre au consommateur d'être un acteur de sa consommation d’électricité, de réguler sa consommation en fonction de la tension du réseau, il faut également faire un transfert du pétrole vers l'électricité etc". Sinon ? "Le prix de l'électricité va augmenter de 3 ou 4% par an".