L'Espagne a adopté vendredi une nouvelle réforme pour flexibiliser le marché du travail, incluant la baisse des indemnités de licenciement et des mesures pour stimuler l'emploi des jeunes, alors que le pays souffre d'un taux de chômage record dans le monde industrialisé.
"L'objectif est d'arrêter l'hémorragie du chômage", a expliqué la ministre de l'Emploi Fatima Banez à l'issue du Conseil des ministres. "C'est une réforme que l'on peut considérer comme historique", a-t-elle affirmé.
Après la réforme budgétaire visant un déficit zéro en 2020 et celle du secteur bancaire pour le nettoyer de ses mauvais actifs immobiliers, le nouveau gouvernement conservateur s'attaque à l'autre point faible de l'économie espagnole: le chômage, qui touchait 22,85% de la population active fin 2011. Un taux trois fois plus élevé qu'en 2007, quand il avait chuté à son plancher historique de 7,95%, grâce à la bulle immobilière.