Nouveau billet. Peu de changement a priori quand on observe le billet de 10 euros dévoilé à Francfort ce lundi 13 janvier. Mais à mieux y regarder, si esthétiquement, hormis la couleur et le relief, il est assez similaire à l’ancienne version, de nouvelles avancées technologiques devraient permettre de rendre ce billet, très utilisé, moins falsifiable que par le passé. Autre avantage non négligeable pour les usagers comme pour la Banque Centrale Européenne, le nouveau venu, qui entrera en circulation le 23 septembre, est également censé être plus résistant.
Visuellement. Un portrait d’Europe, amante de Zeus dans la mythologie grecque, illustre le billet. L’impression du sigle "10 euros" donne une sensation de craquant et de fermeté.
Douze ans après. Cette présentation a été l’occasion pour Yves Mersch, membre du directoire de la Banque centrale européenne, de revenir sur les douze années écoulées depuis la mise en circulation de l’euro. Billets et pièces "sont un symbole tangible de notre détermination", a martelé l’eurocrate.
Fausse monnaie. Détermination à dépasser la crise des dettes souveraines, mais aussi à décourager les faux-monnayeurs. Les billets de 10 euros représentent seulement 6% des saisies contre 80% pour ceux de 20 et 50 euros. La mise en circulation de nouveaux billets de 20 euros en 2015 devrait donc constituer une étape majeure de la lutte contre la falsification.
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