En France, pour relancer la croissance, le Medef, syndicat du patronat, propose de supprimer deux jours fériés. Pendant ce temps là, Richard Branson, le milliardaire britannique et PDG de Virgin, annonce, lui, qu'il souhaite que ses salariés prennent autant de jours de congés qu'ils veulent, sans avoir à en référer à leur supérieur. "La flexibilité du travail a révolutionné notre manière de faire notre boulot, notre lieu et notre temps de travail", défend le chef de d'entreprise sur son blog.
Être à jour dans ses projets. La seule condition : que ses employés soient à jour dans leurs projets. "C'est aux employés de décider seuls des heures, jours, semaines ou mois qu'ils veulent prendre, le présupposé étant qu'ils ne le feront que s'ils sont assurés à 100% qu'ils sont, eux et leur équipe, à jour de leurs projets et que leur absence ne nuira pas à l'entreprise, et donc à leur carrière", argumente encore Richard Branson.
Pourquoi autant d'écart avec les idées du patronat français ? "La relation au travail en Angleterre, et dans les pays anglo-saxons de manière générale, est basée sur la confiance mutuelle entre employés et employeurs. La durée du temps de travail n'est pas fixée de manière uniforme. A l'inverse, notre code exige que tout travail nécessite des objectifs réalisables, quantifiables et contrôlables", explique au Figarol'avocat spécialisé Eric Rocheblave.