Les salariés de Renault ne devraient "sûrement pas" accepter de gel de salaires, a estimé Olivier Besancenot, ancien leader du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) interrogé sur Europe 1. "C'est génial comme alternative", a-t-il ironiquement lancé. "On vous dit 'soit on vous coupe le bras, soit on vous coupe la tête'. Comment voulez-vous raisonner calmement face à ça ?"
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"On dit aux travailleurs de travailler de plus en plus longtemps en étant de moins en moins payés, sinon on ferme leur usine. Si ce n'est pas du chantage, je ne sais pas ce que c'est. Mais quand bien même vous ne seriez pas d'accord avec moi, rappelez-vous Moulinex et Continental. (...) [Les salariés] avaient accepté ces sacrifices et finalement, deux ans après, il y a quand même eu la fermeture d'usine. Donc en général, quand on commence à vous couper le bras, c'est qu'ensuite on va vous couper la tête."