Il est recherché activement par certains mais aussi abandonné par d'autres. Le contrat à durée indéterminée (CDI), qui concerne 9 salariés sur 10 en France, n'est en effet pas le Graal pour tout le monde. En 2011, selon une étude la Dares publiée vendredi, 36% de ces contrats ont été rompus avant leur premier anniversaire.
>> LIRE AUSSI - Vers un "contrat unique" pour remplacer le CDD et le CDI ?
Le licenciement n'est pas la première cause. C'est la démission qui motive le plus souvent les ruptures de CDI avant une année, avec 16,1% du total. En deuxième lieu arrive la fin de la période d'essai, puis, les licenciements économiques (0,4%) ou licenciements pour autres motifs (3,3%).
C'est dans le secteur du tertiaire, autrement dit des services, que ces CDI de moins d'un an sont les plus nombreux (38,4%), notamment dans l'hébergement et la restauration. Les secteurs de la construction (32,7%) et l'industrie (23,3%) arrivent derrière.
Les jeunes et les moins qualifiés, premiers concernés. C'est chez les 15-24 ans que la probabilité de rupture de CDI avant un an est la plus forte. Ils se montrent en effet plus enclins à démissionner que les autres catégories d'âge. La résiliation d'un CDI semble aussi dépendre de la qualification, puisque la moitié des CDI signés en 2011 par des employés peu qualifiés ont été rompus moins d'un an après, majoritairement après une démission.
Des ruptures en hausse depuis 2007. Par rapport à l'année 2007, la proportion d'interruption de CDI au cours de la première année a augmenté de 2,5 points, selon les statistiques du ministère du Travail.
>> ECOUTER AUSSI - Le Vrai/Faux de l'info : La France est l'un des pays où il est le plus dur de basculer en CDI