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Renault : les enquêteurs encore en garde à vue

Europe1 .fr avec Alain Acco - Mis à jour le . 1 min
Deux enquêteurs de Renault sont actuellement en garde à vue à la DCRI.
Deux enquêteurs de Renault sont actuellement en garde à vue à la DCRI. © MAXPPP

Deux enquêteurs de Renault sont entendus à la Direction du Renseignement Intérieur.

Les deux enquêteurs du service de sécurité de Renault étaient toujours en garde à vue, samedi, à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) selon les informations d'Europe1. Leur garde à vue a été prolongée samedi de 24 heures.

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Dominique Gevrey a été interpelé ce matin à Roissy alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour un pays africain. Convoqué en début d’après-midi au siège de la DCRI, à Levallois-Perret, son collègue Marc Tixador a, lui aussi, été placé en garde à vue.

Depuis le début de l’affaire, les deux hommes refusent de révéler le nom de l’informateur qui leur a assuré que trois cadres de l’entreprise avaient touché de l’argent sur des comptes bancaires en Suisse et au Liechtenstein. L’existence de ces comptes n’a pas toujours pas été établie officiellement. La direction de Renault, qui a reconnu avoir versé 250 000 euros pour ces informations, n’exclut pas d'avoir été victime d’une extorsion de fonds.

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Il ne comprend pas pourquoi il a été interpellé

Joint par Europe 1, l’avocat de Dominique Gevrey n’a pas expliqué pourquoi son client souhaitait se rendre en Afrique. Il assure ne pas comprendre pourquoi il a été interpellé : "aucun élément de l’enquête ne démontre qu’il y a eu enrichissement personnel de sa part".

La semaine dernière, le groupe a admis par l'intermédiaire de son directeur général délégué Patrick Pélata qu'il pourrait avoir fait erreur et avoir été victime d'une manipulation ou d'une escroquerie. Patrick Pélata a précisé que son poste pourrait être en jeu.

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Si l'erreur était avérée, "nous en tirerons toutes les conséquences jusqu'au niveau le plus haut de l'entreprise, c'est-à-dire jusqu'à moi", a-t-il dit au Figaro.