Michel Sapin a défendu l'action du gouvernement et rappelé que le Pacte de responsabilité, destiné à redonner de la compétitivité à la France était lancé. "L'acte 1 a eu lieu mercredi dernier en Conseil des ministres avec l’adoption de la loi de finance rectificative", a dit le ministre des Finances". Il a poursuivi en expliquant que "l’acte 2 aura lieu mercredi prochain, avec l’adoption en Conseil des ministres la loi de financement de la sécurité sociale rectificative". Le ministre a assuré que "ce sont ces deux textes qui résument les principales dispositions du Pacte de responsabilité".
Le ministre des Finances a résumé ce projet en trois paquets :
- Par l’investissement et l’emploi dans les entreprises on peut assurer une croissance supérieure et une lutte contre le chômage.
- La dette en France est trop élevée : il faut maîtriser et faire baisser la dette.
- Dorénavant on mettra en place des dispositions nouvelles par des réductions de dépenses publiques et non par des hausses d’impôts.
Michel Sapin a insisté sur l’importance d’avoir une clarté sur l’avenir, "si on veut réussir, il ne faut pas changer de politique économique tous les quatre matins". Le ministre des Finances a rappelé qu’ainsi "on donne de la visibilité. C’est la durée qui permet aux entreprises de faire des investissements". Toutefois, il a rappelé qu’avant de voir les résultats, il fallait attendre le vote du Parlement.
Interrogé sur les économies, Michel Sapin a précisé qu’il y avait "quatre milliards d’économies supplémentaires proposées au vote du Parlement cette année, dont 1,6 milliard pour l’Etat". Et les efforts ne font que commencer assure le ministre qui précise que dans les trois ans à venir, "il faudra trouver 18 milliards d’économies dans le budget de l’Etat". Et cela concernera tant la sécurité sociale, "qui devra être plus efficace", que les collectivités locales, etc. "Et il n’y a pas le choix", prévient le ministre, "sinon ce sera des augmentations d’impôts", assure-t-il.
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