Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, a réuni mercredi les professionnels de l'élevage pour faire le point sur la détection du virus de Schmallenberg alors qu'un dispositif de surveillance vétérinaire a été mis en place en janvier dernier. "S'agissant d'une nouvelle maladie, Bruno Le Maire a souhaité prendre toutes les précautions nécessaires pour que les services de l'Etat et les scientifiques soient particulièrement attentifs à l'évolution de la situation", a précisé le ministère de l'Agriculture.
D'ici à la fin du mois, les tests diagnostics devront être validés par l'Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, qui est également chargée d'évaluer la situation épidémiologique.
Ce nouveau virus, qui se transmet par les insectes, s'attaque au bétail en Europe, entraînant des malformations néonatales, mais n'est pas transmissible à l'homme et ne présente pas de danger pour lui. Il a été identifié pour la première fois en novembre en Allemagne, dans le village de Schmallenberg, d'où son nom. A la même époque, il a été repéré au Pays-Bas puis en Belgique, au Royaume-Uni et tout récemment en Italie.
En France, 277 élevages dans 28 départements étaient touchés par le virus de Schmallenberg, selon le dernier décompte du ministère de l'Agriculture en date du 27 février.