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Aurélien Fleurot / Crédit photo : CAPUCINE VEUILLET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Alors que 530.000 Citroën C3 et DS3 ont été rappelées partout en Europe pour des airbags défectueux, cette campagne va désormais s'étendre à près de 8 millions de véhicules du groupe Stellantis. Cette affaire prend également une tournure judiciaire puisqu'une action collective est en train de se mettre en place.

Le scandale prend de l'ampleur. Après une première campagne de rappel, qui a concerné 247.000 Citroën C3 et DS3 en France pour des airbags défectueux, d'autres modèles du groupe Stellantis vont, eux aussi, devoir repasser au garage. Pour rappel, à la fin de l'année 2023, des explosions d'airbags ont fait plusieurs morts dans les Antilles et tué également une personne dans le Sud-Ouest de la France. 

Ce rappel pourrait ainsi concerner jusqu'à 8 millions de voitures en Europe, avec cette fois des Citroën C4, DS4 et DS5 et peut-même des modèles de chez Opel. Tous ces véhicules ont été fabriqués sur la période 2009-2019. Mais pour ceux-là, l'urgence n'est pas tout à fait la même. Pour la première salve de rappel, les automobilistes étaient sommés de ne plus utiliser leur véhicule, tandis que dans le second cas de figure, les airbags ne sont pas nécessairement défectueux, mais devront malgré tout être changés par précaution. Ce qui demandera du temps. 

Une tournure judiciaire

Seront d'abord concernés les conducteurs qui vivent au sud d'une ligne Lyon-Clermont-Ferrand. Selon Stellantis, les risques sont plus élevés lorsque le climat est chaud et humide. L'urgence absolue concerne donc les modèles C3 et DS3 équipés de ces airbags conçus par Takata, un fournisseur japonais qui a depuis fait faillite. Ces véhicules sont 530.000 en Europe, dont près de la moitié en France. 

Cette campagne de rappel massif tourne au casse-tête pour le constructeur. Plusieurs courriers sont et seront adressés aux propriétaires concernés, mais obtenir une voiture de substitution n'est clairement pas simple. Cette affaire prend également une tournure judiciaire puisqu'une action collective est déjà en train de se mettre en place.