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Allocations chômage : pas de revalorisation au 1er juillet

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© Philippe HUGUEN/AFP

Les allocations chômage ne seront pas revalorisées au 1er juillet, le Conseil d'administration (CA) de l'Unédic ayant échoué à se mettre d'accord sur un taux.

Les allocations chômage ne seront pas revues à la hausse. "Pas de revalorisation pour le 1er juillet", a annoncé lundi Michel Beaugas, qui siège au Conseil d'adminstration (CA) de l'Unedic pour Force ouvrière, une information confirmée par les représentants de la CGT et de la CFTC.

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Traditionnellement revalorisée. L'allocation minimale (28,67 euros par jour actuellement) et la partie fixe des allocations (11,76 euros par jour, auxquels s'ajoutent 40,4% de l'ancien salaire brut) sont traditionnellement revalorisées au 1er juillet de chaque année. Elles l'avaient été de 0,3% en 2015, de 0,7% en 2014 et de 0,6% en 2013.

25 voix pour et 25 voix contre. Lundi, lors du CA de l'Unédic, les syndicats ont réclamé unanimement une revalorisation de 0,5%, tandis que le patronat proposait de ne pas augmenter les allocations. Ces deux propositions ont été soumises au vote: elle ont, toutes deux, récolté "25 voix pour" et "25 voix contre" et n'ont donc "pas été adoptées", a indiqué M. Beaugas. "La décision est remise à une séance ultérieure", a-t-il ajouté.

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Plus d'un échec au compteur. "Le patronat pousse le vice jusque-là, avec le culot de trouver comme excuse que le déficit est grandissant alors qu'il a fait échouer les négociations qui devaient le réduire", a fustigé Eric Courpotin, de la CFTC. La renégociation des règles d'assurance chômage a échoué à la mi-juin, après le refus catégorique du patronat de moduler ses cotisations pour renchérir les contrats courts. Le gouvernement a immédiatement repris le dossier en main et a prolongé l'actuelle convention au-delà de son échéance initialement fixée au 1er juillet.

"Le Medef et ses acolytes". De son côté, la CGT a dénoncé dans un communiqué "l'insupportable veto du Medef et de ses acolytes". Le syndicat avait d'abord proposé une revalorisation de 5%, avant de se rallier aux autres syndicats (+0,5%) "pour permettre une augmentation minimale". Fin mars, 2,55 millions de demandeurs d'emploi percevaient une allocation chômage en métropole, soit 41,5% de l'ensemble des inscrits à Pôle emploi toutes catégories confondues.