C'est le retour du salon de l'auto à Genève ce lundi. Le rendez-vous n'était pas réapparu depuis son annulation en 2020 au moment de l'épidémie de Covid-19. Il sera une édition marquée par l'absence de très nombreux constructeurs, mais c'est une aubaine pour Renault. Le constructeur français sera la vedette du salon, avec la présentation en avant-première mondiale, de sa très attendue R5 100% électrique. Un enjeu industriel et commercial puisque Renault a annoncé sa volonté de ne vendre que des modèles électriques en Europe à partir de 2030.
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La R5 doit être la voiture qui remplace la Zoé. Pour ce faire, c'est dans le patrimoine de la marque que Luca de Meo, patron de Renault depuis bientôt 4 ans est allé piocher. Fiat 500, Mini, dans le secteur automobile, le vintage est souvent payant. Le risque est mesuré, estime Renaud Kayanakis du cabinet Sia Partners. "C'est une tendance de marché, sur les années 1970-1980. Et donc du coup, le pari de retour nostalgique n'est pas trop risqué. Il y a un vrai enjeu pour Renault sur l'association de ce design un peu nostalgique avec de la technologie de pointe d'aujourd'hui et le passage à l'électrification du parc de véhicules", explique-t-il à Europe 1.
Un prix d'environ 25.000 euros
La R5 qui sera dévoilée ce lundi coûtera environ 25.000 euros, soit 25% de moins que la Zoé mais ce sera plus que la eC3 de Citroën. La citadine de Renault sortira elle d'une usine française, celle de Douai, dans le Nord, dont les lignes de production verront arriver dans les mois qui viennent une autre icône modernisée : la 4L.