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Baisses d'impôts promises par Emmanuel Macron : les deux pistes possibles pour l'exécutif

Baptiste Morin, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : BENOIT TESSIER / POOL / AFP - Mis à jour le . 1 min

Le président Emmanuel Macron a promis aux Français de la classe moyenne des baisses d'impôts à hauteur de deux milliards d'euros. Pour cela, le chef de l'État charge son gouvernement de trouver une piste pour concrétiser cette promesse. En réalité, il existe deux options pour l'exécutif, avec chacune leurs inconvénients.

Mais où l'exécutif va-t-il trouver l'argent ? C'est l'une des nombreuses interrogations des Français au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron de baisses d'impôts pour les classes moyennes, à hauteur de deux milliards d'euros . Cette promesse s'adresse à celles et ceux qui touchent entre 1.500 et 2.500 euros nets mensuels, c'est-à-dire entre dix et 12 millions de Français. Et pour qu'elle se concrétise, le chef de l'État a chargé le gouvernement de trouver une solution.

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Pour le moment, aucune piste n'est privilégiée, mais il existe deux leviers principaux pour l'exécutif, avec chacun leurs inconvénients.

L'ampleur de la baisse semble limitée

La première piste consiste à baisser l'impôt sur le revenu. La dernière baisse a eu lieu en 2019, et elle a représenté cinq milliards d'euros de geste fiscal. Néanmoins, cette méthode a une limite : il s'agit d'un impôt progressif, c'est-à-dire que mécaniquement, cette baisse profite à tous les foyers assujettis, y compris les plus riches.

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Le second levier serait une baisse des charges, avec moins de cotisations sociales et plus de salaires nets. La dernière baisse du genre a eu lieu en 2018 et à l'époque, les salariés du privé ont gagné 20 à 75 euros de plus par mois. Mais en réalité, personne ne s'en souvient, car ce geste avait eu lieu en deux temps et cela avait dilué l'effet de la mesure.

Cette fois-ci, le gouvernement devra opérer plus franchement, surtout que l'ampleur de la baisse semble limitée : deux milliards d'euros, qui plus est d'ici à 2027, soit sur quatre ans, et quand la trajectoire budgétaire le permettra au cours de ce quinquennat. En 2018, la baisse des charges avait représenté sept milliards d'euros en un an.