La décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne n'aura pas d'impact sur les activités et la stratégie d'EDF au Royaume-Uni, notamment sur le projet de construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, en Angleterre, a déclaré vendredi le PDG de l'opérateur français d'électricité.
"Aucune conséquence". "Au jour d'aujourd'hui, nous pensons que ce vote n'a pas d'impact sur notre stratégie", a déclaré le PDG, Jean-Bernard Lévy, selon une transcription transmise à Londres par la filiale britannique du groupe. Interrogé sur le projet d'Hinkley Point, il a renvoyé aux déclarations du ministre britannique de l'Énergie, qui a fait état de son soutien à l'énergie nucléaire afin de "décarboner" le mix énergétique du pays. "De ce fait, il n'y a aucune conséquence de ce vote aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La CGT a un autre avis. La CGT, syndicat majoritaire au sein d'EDF, a estimé de son côté le même jour que le Brexit renforçait la nécessité de différer la décision finale d'investissement dans ce projet.