Budget 2025 : «0,3%» des foyers concernés par la contribution «exceptionnelle» pour les Français les plus fortunés

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Barthélémy Philippe avec AFP // Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a affirmé que le redressement des finances publiques qui sera demandée par le gouvernement aux Français "les plus fortunés" dans le cadre du projet de budget 2025 ne concernera que "0,3%" des ménages, soit environ 75.000 ménages dans le pays.

La contribution "exceptionnelle" au redressement des finances publiques qui sera demandée par le gouvernement aux Français "les plus fortunés" dans le cadre du projet de budget 2025 ne concernera que "0,3%" des ménages, a indiqué jeudi le ministre du Budget Laurent Saint-Martin sur France 2.

"0,3%" des ménages concernés

Laurent Saint-Martin a cité l'exemple d'"un ménage sans enfant qui touche à peu près des revenus de 500.000 euros par an", soulignant que "nous parlons vraiment des plus fortunés", soit "0,3%" des ménages. Interrogé par l'AFP, son ministère a précisé que la mesure concernerait environ 75.000 ménages en France, qui en comptait 30,6 millions en 2021 selon l'Insee. Les niveaux de revenus concernés dépendront de la composition du foyer fiscal.

"Après les années de protection de l'emploi, des revenus, de la croissance que nous avons eue ces dernières années, nous pouvons demander légitimement aux contribuables les plus fortunés de participer exceptionnellement, temporairement à cet effort de redressement", a ajouté le ministre du Budget et des Comptes publics, rattaché à Matignon.

"Il faut que ce soit temporaire"

À la question de savoir si cette contribution, dont il n'a pas précisé les modalités, porterait sur une période d'un an, il a répondu : "Nous verrons cela dans le débat, mais il faut que ce soit temporaire, de la même façon que pour les très grandes entreprises, il faut que cela soit temporaire". "Il n'y aura pas d'augmentation généralisée de l'impôt sur le revenu", a rappelé Laurent Saint-Martin. "Non, il n'y aura pas de désindexation du barème de l'impôt sur le revenu", a-t-il ajouté.