Une journée historique. La Bourse de Paris évoluait vendredi matin au-dessus du seuil des 7.000 points pour la première fois de son histoire, galvanisée par des Banques centrales plus accommodantes que prévu et des résultats d'entreprises positifs. À 9h35, l'indice vedette CAC 40 gagnait 0,41% à 7.016,12 points après avoir accroché un nouveau record à 7.018,31 points, battant celui établi la veille. Jeudi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 0,53% et atteint un record de clôture, pour le troisième jour consécutif.
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À Wall Street, les indices Nasdaq et S&P 500 ont également signé de nouveaux records, pour le cinquième jour consécutif. Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, "les investisseurs continuent de se réjouir de la réticence de Jerome Powell (le président de la Réserve fédérale) à ouvrir le débat sur le relèvement des taux d'intérêt aux États-Unis, et ce, malgré la menace d'une hausse de l'inflation". Jerome Powell "veut juste continuer à soutenir le marché de l'emploi et la reprise économique", note-t-elle.
Production française industrielle en baisse d'1,3%
Et dans ce contexte, le rapport mensuel du département américain du Travail attirera toute l'attention des marchés ce vendredi. Mercredi encore, en annonçant la réduction de ses achats d'actifs, la Banque centrale américaine a indiqué qu'elle souhaitait "voir le marché du travail se rétablir davantage" avant de relever ses taux directeurs. Ipek Ozkardeskaya indique que "la Banque d'Angleterre (BoE) s'est également abstenue de relever ses taux hier, les décideurs britanniques plaçant eux aussi la reprise économique avant la menace d'une inflation galopante".
En France, la production industrielle a reculé de 1,3% en septembre par rapport à août, conséquence des difficultés croissantes d'approvisionnements en matières premières. Et l'emploi salarié privé a de nouveau progressé, de 0,5%, au troisième trimestre, soit 96.100 créations nettes d'emplois.