Depuis dimanche matin, les Grecs se rendent aux urnes pour se prononcer pour ou contre le plan de sauvetage "argent frais contre réformes" mis au point par les créanciers de la Grèce (FMI, BCE et pays de la zone euro) en échange d'une nouvelle aide financière.
Dans les deux camps, celui du oui ("Nai") et du non ("Oxi"), des partisans annoncent leur intention de quitter leur pays, si le résultat du référendum est contraire à leur vote. En cas de victoire du non, Irène a déjà prévu de poser ses valises en Angleterre par crainte que la Grèce se retrouve sans alliés en Europe. "Je ne veux pas être dans un pays isolé, les problèmes vont continuer, les banques vont rester fermées, je ne pourrai pas travailler", confie la jeune femme à Europe 1.
Ces Grecs prêts à quitter leur payspar Europe1fr
Georges redoute, lui, la victoire du non. Si le "Oxi" l'emporte dimanche soir, il quittera la Grèce, direction les Etats-Unis. Car il est impensable pour lui de vivre plus longtemps dans l'austérité. "Je ne veux pas être esclave de l'Union européenne pendant 50 ans. Cela va hypothéquer notre avenir et celui de nos enfants".