Publicité
Publicité

Chômage partiel : le nombre de salariés concernés va "évidemment" remonter, indique Borne

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Elisabeth Borne, la ministre du Travail.
Elisabeth Borne, la ministre du Travail. © AFP

Elisabeth Borne a indiqué dimanche que le nombre de salariés en chômage partiel en raison de l'épidémie de Covid-19 allait "évidemment" remonter. La ministre du Travail a précisé que 22.000 dossiers avaient été déposés jeudi, contre 5.000 la semaine passée.

La ministre du Travail Elisabeth Borne a indiqué dimanche que le nombre de salariés en chômage partiel en raison de l'épidémie de Covid-19 allait "évidemment" remonter, avec "22.000 dépôts de dossier" jeudi contre 5.000 la semaine passée.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

1,1 million de salariés au chômage partiel en septembre

Invitée dans l'émission le "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, la ministre a rappelé que "près de 9 millions de salariés" avaient été en chômage partiel "au plus fort de la crise au printemps", un chiffre retombé à 1,1 million de salariés en septembre. "Evidemment au mois d'octobre avec le couvre-feu [nocturne] et au mois de novembre avec le [re]confinement, ce chiffre va remonter", a-t-elle indiqué.

Une indemnité à hauteur de 84% du salaire net

De nombreuses entreprises "ont contacté mes services : on avait 5.000 dépôts de dossiers la semaine passée. On est passés jeudi à 22.000 dépôts de dossiers en une journée pour demander de l'activité partielle", a-t-elle ajouté.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Utilisé largement depuis le début du premier confinement mi-mars pour "éviter des licenciements", le chômage partiel permet d'indemniser les salariés à hauteur de 84% de leur salaire net, des règles maintenues jusqu'à la fin de l'année.

Un "bouclier anti-licenciement" 

S'y ajoute un dispositif d'activité partielle longue durée (APLD) lancé en juillet, "un bouclier anti-licenciement" dont les entreprises se "saisissent massivement", selon Mme Borne, qui a fait état de "4.300 accords couvrant plus de 300.000 salariés".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, de six à 24 mois, validé par l'administration et comprenant des engagements sur l'emploi et la formation.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Économie
Plus d'articles à découvrir