Comment la SNCF veut convaincre les vacanciers de voyager en train cet été

À quelques jours du début des vacances d’été, le train n’a pas vraiment la côte. Depuis le début de la crise du coronavirus, la SNCF a perdu quatre milliards d'euros, dont la moitié à cause des lignes TGV. Les voyageurs ne semblent pas encore tout à fait prêts à reprendre les transports comme avant. Pourtant, la compagnie ferroviaire a pris des mesures pour convaincre les Français que le train est un moyen de transports sûr : "Le port du masque est obligatoire, tous les trains sont nettoyés et les voyageurs peuvent bénéficier de gel hydroalcoolique", rappelle Jérôme Laffon, le directeur marketing de SNCF Voyages, jeudi midi au micro d’Europe 1.

Une vente flash pour remplir les trains ?

Malgré tout, la SNCF dresse pour l'heure un bilan en demi-teinte. "On a eu un redémarrage progressif", admet Jérôme Laffon. Habituellement, 25 millions de voyageurs prennent le train chaque été. Mais cette année, la SNCF prévoit d’en transporter seulement 20 millions, soit quasiment 20% de moins que d’habitude. Si le rythme des réservations s'accélère ces derniers jours, celles qui n'ont pas été faites pendant le confinement au moins de mai sont perdues et la SNCF ne parvient pas à rattraper son retard.

Pour le mois de juillet, le taux de remplissage des trains n'est que de 50% et de seulement 30% pour le moins d’août. La SNCF multiplie donc les offres : il y a deux fois plus de billets à bas prix que d’habitude et les annulations se font sans frais. Une opération "vente flash", qui a démarré mercredi et se termine vendredi, permet aux voyageurs de réserver des trajets en Ouigo ou en TGV à partir de 25 euros et 30 euros. "Notre volonté est de proposer des prix les plus accessibles", résume Jérôme Laffon. Pour limiter la casse, la SNCF mise sur les week-ends de grand départ en vacances et sur la période du 14-Juillet.