Jean-Philippe Imparato est le DG de Peugeot. 4:28
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Antoine Terrel , modifié à
Malgré la crise du coronavirus et le confinement, Peugeot présente des chiffres dans le vert. Sur Europe 1, le DG du constructeur, Jean-Philippe Imparato, les explique notamment par l'élan créé par les lancements de la nouvelle 208 et de la nouvelle 2008, juste avant le confinement.
INTERVIEW

Comme tous les acteurs de l'industrie automobile, Peugeot a été frappé par l'épidémie de coronavirus et le confinement. Mais malgré cette crise, le constructeur présente actuellement des chiffres dans le vert. "Peugeot a un portefeuille de commande à livrer en hausse de 40% par rapport à l'année dernière", indique le DG de Peugeot, Jean-Philippe Imparato, invité de La France bouge, sur Europe 1. Selon lui, ces chiffres "historiques" s'expliquent notamment par "un gros rebond d'activité" après le confinement.

Ce rebond a été possible "car on a bénéficié du lancement de la nouvelle 208 et de la nouvelle 2008, qui ont eu un très grand succès, juste avant le confinement", indique Jean-Philippe Imparato. Ces deux modèles ont été lancés à la fin d'année 2019 et au premier trimestre 2020, et "dans la foulée de ce lancement, on a eu des volumes et une attention sur la marque extrêmement forts, ce qui nous a permis, juste après le déconfinement, de continuer de monter en cadence de 208 et de 2008, et de bénéficier de tout cet élan là".

Le dirigeant résume : "Pour Peugeot, il y eu un deuxième trimestre extrêmement dur, et un très fort rebond en terme de performance commerciale au trimestre 3".

Un nombre record de voitures à livrer

Pendant le confinement, Peugeot a mis en place un plan d'économie drastique, en fermant notamment son siège social, et en privilégiant le télétravail massif. Mais ces dispositifs mis en place lors de la première vague pourront-ils permettre au constructeur d'être prêt en cas de reconfinement ? "Oui", assure Jean-Philippe Imparato, selon qui "tout le dispositif de réaction à une situation qui pourrait se dégrader est en place (...) C'est en place, et ça peut être réactivable".

Reste à savoir si les clients resteront au rendez-vous. "C'est le commerce qui tire l'industrie, pas l'inverse. Ce sont les bons de commande que les clients nous remettent qui vont tirer la fabrication, et donc les usines, dans les prochaines semaines", conclut le dirigeant, prudent.