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Coronavirus : "La force du rebond va tenir à la mobilisation de l’épargne des ménages"

Antoine Cuny-Le Callet - Mis à jour le . 1 min

Alors que les instituts statistiques anticipent une récession historique en France pour 2020, politiques et économistes cherchent à réunir les conditions de la reprise. Invité d’Europe 1 dimanche, le professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille Gilbert Cette a souligné le poids déterminant de la consommation des ménages.

À l'heure d'évaluer les ravages économiques de la pandémie de coronavirus , l’Insee évoque une chute de 13,8 % du PIB pour le deuxième trimestre 2020 , ce qui représenterait le plus fort recul depuis l’après-guerre. La perte d’activité des entreprises et la baisse de la consommation des ménages en sont les raisons principales selon le professeur d’économie à l’université d’Aix Marseille Gilbert Cette. Invité d’Europe 1 dimanche, il a détaillé les facteurs clés de la reprise. "La force du rebond en France, comme dans d'autres pays, va tenir à la mobilisation par les ménages de l’épargne accumulée", a-t-il ainsi déclaré.

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80 milliards d'euros épargnés

Pendant le confinement, les ménages français ont été freinés dans leur consommation. Ils auraient ainsi accumulé plus de 80 milliards d'euros, "une épargne absolument considérable" affirme le professeur d'économie qui évalue même ce montant à 100 milliards "vers la fin de l'année". Selon son raisonnement, le rebond économique sera "fort" et "important" si cette épargne est utilisée efficacement et rapidement. "Si [les ménages] la mobilisent avec prudence, le rebond sera plus progressif."

Reste désormais à réunir les conditions pour redonner confiance aux Français et les inciter à consommer. Au micro d'Europe 1, Gilbert Cette s'est montré optimiste. La crainte du chômage ou d'une augmentation d'impôts sont les principaux freins à l'utilisation de l'épargne. Mais les récentes mesures en faveur du chômage partiel ainsi que l'annonce d'un plan de relance pourraient rassurer les ménages.

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Par ailleurs, l'instauration de nouvelles mesures sanitaires n'est pas à négliger. "On approche de la mise sur le marché d’un vaccin, [...] une solution qui écarterait de façon définitive le risque d’une deuxième vague." 

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