"Ça a été évalué par le gouvernement, on ne retrouvera pas une activité normale avant 2022." Pendant que les Français peuvent de nouveau profiter d'un restaurant entre amis, a minima en terrasse, des campings, ou tout simplement se déplacer à plus de 100 kilomètres de chez eux, certains secteurs de l'économie sont toujours à l'arrêt (ou presque) à cause du coronavirus. C'est notamment le cas des guides conférenciers dans les musées, comme l'explique au micro d'Europe 1 leur porte-parole Céline Le Nézet.
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Des guides conférenciers en crise...
Déjà privés de revenus pendant le confinement, ils savent qu'ils devront faire quasiment sans clientèle étrangère cet été. Et si les groupes pourront dépasser 10 personnes le 22 juin, ça ne sauvera pas forcément la saison puisque chaque musée "a une réglementation différente : "Le Louvre va permettre les groupes de 25 personnes, mais d'autres comme Giverny vont les interdire."
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... et des gérants de discothèques inquiets
La situation est même encore pire pour d'autres activités, comme les discothèques. Ces établissements ne savent même pas s'ils pourront rouvrir cet été. Une situation financièrement infernale après trois mois de fermeture, qui ne risque pas de s'améliorer, puisque leur nature est difficilement conciliable avec le fameux mètre de distanciation. Invité dimanche de la matinale d'Europe 1 Aurélien Antonini, un des gérants du "Badaboum", à Paris, expliquait même qu'il était selon lui "impossible" de mettre en place une distanciation physique au sein de sa boite de nuit. Loin d'être optimiste, il expliquait ne pas voir "comment, dans un avenir proche, [son] activité va renaître".
Pour tenter de régler toutes ces questions, le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a annoncé recevoir tour-à-tour cette semaine chaque secteur concerné.