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Coronavirus : que prévoit le projet de nouveau protocole sanitaire au travail ?

Damien Mestre, édité par Antoine Terrel - Mis à jour le . 1 min

Un projet de nouveau protocole sanitaire a été envoyé mercredi soir aux partenaires sociaux, et doit entrer en vigueur à partir du 9 juin. Si le retour progressif du travail en présentiel est prévu, les employeurs devront fixer avec les salariés un nombre minimal de jours de télétravail par semaine. 

Alors que les chiffres de l'épidémie de coronavirus continuent de s'améliorer et que la campagne de vaccination se poursuit , le travail en présentiel va faire son retour pour de nombreux Français. En effet, à partir du 9 juin, le télétravail à 100% ne sera plus une obligation pour ceux qui pouvaient effectuer leurs tâches à distance depuis la fin du mois d'octobre. Un projet de nouveau protocole sanitaire a été envoyé mercredi soir aux partenaires sociaux, et sera discuté lundi avec la ministre du Travail Élisabeth Borne . Mais l'idée n'est pas d'abandonner complètement le télétravail. 

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Les choses doivent s'organiser progressivement, insiste le ministère du Travail. Les gens ne doivent pas revenir du jour au lendemain dans l'entreprise. Il va falloir trouver un juste milieu. C'est l'idée de ce projet de nouveau protocole, avec un ajustement au cas par cas selon les entreprises, et une concertation entre employeurs et salariés pour fixer un nombre minimal de jours télétravaillés par semaine. Le projet de texte précise également qu'il faudra continuer à privilégier les réunions par visioconférence.

Les pots au travail à nouveau autorisés

Il y aura donc toujours du télétravail, mais avec un allègement des règles. Les entreprises peuvent d'ailleurs prendre exemple sur l'État lui-même, puisqu'à partir du 9 juin, il y aura dans la fonction publique 3 jours de télétravail, pour deux en présentiel.

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Autre point, peut-être plus anecdotique, mais sûrement très attendu par certains salariés : le texte autorise les "moments de convivialité". Plus concrètement, les pots au travail sont à nouveau possibles. Mais seulement, bien sûr, s'ils sont organisés dans le strict respect des gestes barrières.

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