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Maximilien Carlier, édité par Solène Delinger , modifié à
Pour limiter la flambée des cas de Covid-19, le gouvernement impose trois jours minimum de télétravail par semaine. Une obligation qui n'est pas sans conséquences pour les commerçants et les restaurateurs, qui ont vu leurs établissements se vider. A Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord, le centre-ville n'a jamais été aussi calme.
REPORTAGE

Conséquence directe du télétravail obligatoire 3 jours par semaine : il y a moins de monde dans les bureaux et également moins de monde dans les centres-villes. A Villeneuve-d'Ascq, dans le Nord, les restaurants et les boutiques se sont vidées depuis les annonces du Premier ministre Jean Castex

Une véritable désertification 

C’est un restaurant entouré de bureaux appartenant à des grands groupes. A cause du télétravail obligatoire, l'’établissement est aujourd'hui quasi-vide. La clientèle a été divisée par 4. "Pour une semaine classique, on était à 70/80 couverts tous les midis. Là, à l’heure actuelle, lundi, on a dû faire  20-25 couverts, mardi, 18 couverts", témoigne Emilie Pinchon, la gérante du restaurant l'Escale. "On se bagarre pour 20 couverts. On nous laisse ouvrir dans ces conditions, sans chômage partiel...On est en train de nous assassiner", alerte-t-elle. "C’est démoralisant", insiste Emilie. "Les clients le midi ne sont plus là". 

Et le constat est le même dans cette librairie située dans un centre commercial tout proche. "On a une véritable inquiétude concernant la clientèle entre midi et 14h, qui profite de sa pause pour faire ses courses dans le centre commercial. Et effectivement, le télétravail va nous impacter", explique Mohammed Bouazama, directeur du Furet du Nord. 

Les boutiques de vêtements sont également concernées par cette désertification. Les patrons de ces magasins espèrent voir un peu plus de monde mercredi prochain pour le début des soldes.