Veolia a annoncé mardi avoir remporté un contrat de 1 milliard de livres sterling (soit environ 1,18 milliard d'euros) pour construire et exploiter pendant trente ans une installation de valorisation des déchets du comté d'Hertfordshire, au nord de Londres.
Pour produire de l'énergie. Cette unité traitera 350.000 tonnes par an de déchets dits résiduels, c'est-à-dire qui ne peuvent pas être recyclés ou compostés, pour produire de l'énergie capable d'approvisionner l'équivalent de 69.000 foyers, détaille Veolia dans un communiqué.
Moisson de contrats. Ce nouveau contrat enregistré au Royaume-Uni illustre le dynamisme de Veolia dans ce pays. Le leader mondial de la gestion de l'eau et des déchets a en effet engrangé plusieurs contrats ces derniers mois. Il a signé fin août un contrat d'environ 395 millions d'euros sur huit ans pour la gestion de services environnementaux (déchets, nettoyage) pour l'arrondissement londonien de Camden. Fin juillet, il remportait trois contrats pour 84 millions d'euros dans les déchets à Londres. Un peu plus tôt, Veolia avait acquis dans l'est de Londres des moyens de production dans le recyclage de bouteilles en plastique.
"Le plus gros pays après la France". Avec environ 2,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 14.000 salariés, la Grande-Bretagne est pour Veolia "le plus gros pays après la France", explique Estelle Brachlianoff, directrice UK et Irlande de Veolia. Depuis 2006, le géant français y a doublé son activité, et ne compte pas s'arrêter là. "Nous avons un plan d'investissements dans les cinq prochaines années de 750 millions de pounds (environ 889 millions d'euros, NDLR) en Grande Bretagne", affirme Estelle Brachlianoff.