Ça fait partie des plaisirs gustatifs de l'été : l'huile d'olive. Rien de mieux pour assaisonner votre plat de tomates-mozzarella par exemple. La France est d'ailleurs dans le top dix des plus gros consommateurs au monde : 110.000 tonnes sont consommées en moyenne et chaque ménage en achète deux litres par an. Il faut faire attention aux arnaques sur l'étiquetage des bouteilles en magasin. Selon la répression des fraudes, les tromperies de plus en plus nombreuses. Pour éviter les entourloupes, Europe 1 vous donne quelques conseils.
Une fraude sur plus de 60% des bouteilles
Usine, distributeurs, sites internet et même petits marchés de village, ils sont 90 à avoir été épinglés par la répression des fraudes, le plus souvent pour des problèmes d'étiquetage. C'est ce qu'explique Morgan Bourven, journaliste pour l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui a également fait une enquête sur ce sujet.
"La fraude la plus fréquente, c'est vraiment la qualification 'vierge extra' qui est mentionnée sur l'étiquette, alors qu'elle ne devrait pas l'être", détaille-t-il au micro d'Europe 1. "C'est vraiment un problème finalement quand une huile qui devrait être vendue deux ou trois euros est vendue 15 euros, voire 30 euros." Une fraude visible sur plus de 60% des bouteilles contrôlées par l'UFC.
Très peu d'huile d'olive made in France
Mais les vendeurs falsifient par ailleurs l'origine du produit, arborant le 'made in France' quand l'huile vient en fait d'Italie ou d'Espagne. "En France, on produit très, très peu d'huile d'olive. On est à 3 ou 4% de notre consommation", assure Morgan Bourven. "Concrètement, vous avez très peu de chance de tomber sur des huiles d'olive made in France."
Pour éviter de tomber dans le panneau, il est conseillé d'aller vers des mentions mieux contrôlées, comme l'AOP par exemple, un sérieux gage de qualité. Enfin, méfiez-vous des trop bonnes affaires. Si vous voyez une huile d'olive vierge extra à trois euros le litre, c'est qu'il s'agit sûrement d'une arnaque.