Avec le confinement dû au coronavirus, la plateforme Doctolib connaît un succès encore plus grand que ce qu'elle avait déjà. Depuis 2013, sa date de création sur un marché ultra-concurrentiel, la start-up s'est peu à peu imposée. L'un des créateurs et l'actuel président de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau, était l'invité d'Elisabeth Assayag et d'Emmanuel Duteil dans l'émission La France Bouge sur Europe 1, mardi, pour se confier sur son entreprise.
La start-up, maintenant bien connue, propose des outils numériques aux médecins pour la prise de rendez-vous et la téléconsultation. Le modèle économique de la plateforme est plutôt simple pour son patron : l'entreprise se rémunère avec les médecins qui sont ses clients. "On a un seul et unique modèle économique. On se rémunère 129 euros par praticiens par mois et 79 euros pour la vidéo-consultation par praticiens par mois. Il n'y a aucun autre revenu (...) pour les patients, c'est 100% gratuit, nous n'avons aucun marketing et nous n'avons pas d'accès aux données de santé", explique Stanislas Niox-Chateau.
Le problème du secrétariat médical
Aujourd'hui, l'entreprise a réussi à agréger sur son site internet "un tiers des praticiens de France". "Si les praticiens nous rejoignent c'est premièrement pour gagner du temps, deuxièmement pour se faire connaître, troisièmement pour créer un nouveau service pour leurs patients et quatrièmement, le plus important, pour gagner du confort et de la sérénité", assure le patron du site.
Quid du métier de secrétaire médical, si la prise de rendez-vous est numérique ? "Je pense qu'aucun secrétaire médical n'a perdu son travail. Le job de secrétaire médical n'est pas de prendre des rendez-vous. C'est de gérer les urgences, les patients complexes, l'administratif du cabinet, voire même de devenir assistant médical plus tard", se justifie le dirigeant.