Le fonds français d'investissement PAI a amélioré son offre "à hauteur de 200 millions d'euros supplémentaires" pour le rachat de la filiale de Sanofi, Opella, qui commercialise le Doliprane, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du fonds. "Une offre améliorée a été remise à hauteur de 200 millions d'euros supplémentaires", ce qui rend PAI "le mieux disant financièrement" et d"un point de vue social aussi" dans ce dossier, selon cette source, qui n'a pas précisé ni le montant de l'offre concurrente ni la sienne.
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"On peut participer à la solution"
Sanofi a annoncé la semaine dernière négocier avec le fonds d'investissement américain CD&R afin de lui céder potentiellement 50% d'Opella, sa filiale qui commercialise une centaine de marques de produits sans ordonnance dans le monde. "On peut participer à la solution", estime cette source alors que le dossier suscite une vive émotion dans l'opinion publique et de fortes préoccupations dans la classe politique et chez les salariés d'Opella en raison de l'attachement de la marque Doliprane dans la société française.
Avant de procéder à cette surenchère, une offre du fonds français PAI Partners, épaulé par les fonds d'Abou Dhabi Avia, singapourien GIC, et le canadien BCI, avait été remise jeudi "à un prix équivalent" à celui de CD&R, selon cette source. Sanofi a toutefois jeté son dévolu sur CD&R en prenant en compte des critères stratégiques, notamment le fait que les Etats-Unis sont le premier marché d'Opella avec près de 25% de son chiffre d'affaires.
Interrogé jeudi en début d'après-midi, Sanofi s'est refusé à tout commentaire.