C'est une bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat des Français. Le prix moyen des véhicules d'occasion, qui s'était envolé durant la crise du Covid-19, en raison de pénuries de composants affectant le marché du neuf, poursuit sa baisse. Selon les résultats de l'Observatoire trimestriel de La Centrale, premier site d'annonces de véhicules d'occasion, les tarifs sont en recul de 2,6%, soit 590 euros, en ce premier trimestre 2024, par rapport au dernier trimestre de l'année dernière. Sur un an, la baisse atteint même 4,7%, toutes catégories confondues. En moyenne, il faut débourser 21.900 euros pour s'offrir un véhicule d'occasion (contre 22.980 euros au premier trimestre 2023).
Cette tendance, qui se confirme, voire s'accentue, est particulièrement visible s'agissant des véhicules électriques ou hybrides. Dans cette catégorie, la baisse s'établit à 4,4% par rapport au trimestre précédent, mais s'élève à 12,6% sur un an. Le prix moyen passe ainsi de 31.990 euros à 30.590 euros.
Un marché qui se stabilise
Selon Anaïs Harmant, directrice marketing de La Centrale, tout est une question de régulation du marché. "La reprise des livraisons de voitures neuves font baisser les prix des véhicules d’occasion, et la demande augmente, mais plus à n’importe quel prix. Les Français vont gagner en pouvoir d'achat et pouvoir choisir des voitures d'occasion plus récentes, avec moins de kilomètres ou des motorisations plus propres". Lors du dernier trimestre 2023, la diminution des prix constatée était même la plus importante depuis décembre 2019, soit juste avant le déclenchement de la crise sanitaire.
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Dans le détail, toutes les tranches d'âge sont concernées par ce recul des tarifs, à l'exception des véhicules immatriculés entre 2009 et 2016 (+0,9%) et ceux vieux de plus de 15 ans dont les prix se stabilisent d'un trimestre sur l'autre à 7.990 euros. Ces deux catégories sont d'ailleurs les seules dont les tarifs sont en hausse par rapport au premier trimestre 2023 (+14,9% et +15,8%). En dehors des véhicules électriques et hybrides, la baisse la plus remarquable concerne ceux âgés de 2 à 4 ans (-3% par rapport au quatrième trimestre 2023), soit un gain de 500 euros.