Non, le cash n'est pas mort. C'est en tout cas ce que révèle une étude de la Banque de France qu'Europe 1 révèle en exclusivité ce jeudi. Trois ans après le début de la crise sanitaire, les espèces sont en tête des moyens de paiement les plus utilisés en France.
Dans les commerces, une transaction sur deux se fait encore en cash. Et si nos voisins européens y ont plus massivement recours que nous, c'est en France que les pièces et billets font le plus de résistance. Les espèces connaissent même un regain de popularité dans l'Hexagone sur les trois dernières années.
Âge et fragilité budgétaire : deux critères majeurs
"Il y a 2 critères d’appréciation qui se démarquent", explique Emmanuelle Laplace, une des auteurs de l’étude de la Banque de France. "Tout d'abord, c’est un moyen de paiement qui n’est pas traçable et une fois que vous avez retiré la somme dont vous avez besoin à un distributeur, vous ne risquez pas de dépenser plus que ce que vous avez", fait-elle remarquer.
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Néanmoins, il reste difficile de dresser le portrait-type du Français adepte du paiement en espèce. La Banque de France indique que seuls deux critères socio-démographiques se distinguent : l'âge et la fragilité budgétaire. Une personne de 55 ans utilisera plus souvent le cash qu'un jeune trentenaire et une personne précaire aura davantage recours aux espèces pour mieux gérer son budget.