Même si les vins et spiritueux français ne se sont jamais aussi bien vendus dans le monde qu'en 2015, la France perd des parts de marchés. Au Japon par exemple, les vins chiliens sont aujourd'hui plus vendus que les vins français. Une situation à prendre en compte, sans dramatiser pour autant.
"C'est nous qui exportons nos savoir-faire". "Il y a une concurrence", a reconnu le journaliste Jacques Dupont, spécialiste du vin, dans Il n'y en a pas deux comme elle mercredi. "Ailleurs, on va trouver des très grands vins mais en France, on a pris beaucoup d'avance", tempère-t-il, notamment grâce aux appellations d’origines contrôlées mises en place dans les années 1930. Le journaliste du Point ne parle d'ailleurs pas de "copiage", de la part de nos concurrents mondiaux et constate plutôt que "c'est nous qui exportons nos savoir-faire". Œnologues et chimistes vont ainsi voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
La différence du terroir. Si les Etats-Unis produisent aujourd'hui leur propre cabernet sauvignon, Thomas Montagne, président des Vignerons indépendants, assure qu'une chose ne pourra jamais être enlevée aux vignerons Français. "En France, on a une particularité : c'est le terroir. (...) C'est cela qui nous différencie d'eux", indique-t-il. Jacques Dupont va dans le même sens. "Le terroir, c'est le sol viticole avec des siècles et des siècles de travail vigneron sur ce sol", explique le journaliste. L'histoire d'un territoire que les Etats-Unis doivent encore construire.
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