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Fin des moteurs thermiques en 2035 : un premier assouplissement à Bruxelles ?

Aurélien Fleurot - Mis à jour le . 1 min

La Commission Européenne a décidé de rediscuter, plus tôt que prévu, des modalités de la fin des voitures thermiques. La clause de revoyure aura lieu en 2025 et non en 2026. Les constructeurs, eux, temporisent en prolongeant leur production, notamment sur les moteurs diesel.

Le tout électrique en 2035 peut-il être remis en cause ? Bruxelles a fait un premier pas en direction des constructeurs automobiles européens, qui craignaient de devoir payer de fortes amendes cette année s'ils ne vendaient pas assez de voitures électriques.

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Un changement qui paraissait peu probable il y a plusieurs mois. La Commission européenne serait-elle donc prête à aller encore plus loin et revenir sur le totem de 2035 et la fin de la vente de véhicules à moteur thermique ? Ce n'est pas encore d'actualité, mais pour l'industrie automobile, une brèche vient de s'ouvrir.

Des études d'impact nécessaires selon les professionnels

Il y a désormais plus d'espoirs de faire évoluer la trajectoire qui mène à 2035, notamment sur le dogme du 100 % électrique et rien d'autre, souligne Luc Chatel, président de la PFA, qui représente les constructeurs et équipementiers français.

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"Il va falloir enfin qu'on réalise les études d'impact qu'on aurait dû réaliser au moment de la décision sur l'interdiction des moteurs thermiques. Vous savez, on a toujours été très réservés sur une solution unique. Être capable de se remettre autour de la table pour discuter de l'ensemble des technologies, je pense que c'est important", détaille-t-il. Des discussions qui vont démarrer en 2025 puisque la "clause de revoyure" de l'objectif 2035 a été avancée d'un an. E-fuels, hydrogène ou encore moteur électrique accompagné d'un petit prolongateur d'autonomie à combustion font partie des options sur la table.

Prochaine échéance fixée en 2030

La flexibilité accordée aux constructeurs sur les émissions de CO2 a ouvert une brèche, selon Olivier Hanoulle, associé en charge de l'automobile au cabinet Roland Berger. "C'est le premier assouplissement qui ouvre éventuellement la porte à d'autres assouplissements dans le futur. Je pense que le régulateur s'attendait moins au fait que ça bloque aussi tôt, dès 2025", explique-t-il à Europe 1.

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Et en attendant 2035, la prochaine échéance sera 2030, où les constructeurs devront avoir atteint 50 % de ventes en électrique.