Il concerne environ 20% des abonnés à une offre de gaz naturel en France. Mais à compter du 30 juin, la France mettra fin au tarif réglementé de vente du gaz afin de se conformer aux règles européennes. Un prix en partie fixé par les pouvoirs publics depuis 2007, et réservé aux clients des fournisseurs historiques, principalement Engie et des opérateurs locaux.
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D'ici au 30 juin, les foyers concernés, qui verront donc leur contrat arriver à terme, pourront changer et choisir parmi les différents opérateurs que sont TotalEnergies, Eni ou encore Antargaz. Pour le meilleur ou pour le pire car les prix - indexés sur les cours du marché du gaz - sont bien plus volatils qu'avec le tarif réglementé.
Une bascule automatique vers un autre contrat
Et tous ceux qui décideraient de ne rien changer basculeront automatiquement sur un nouveau contrat. Chez Engie, par exemple, il s'agit de l'offre Passerelle, dont le tarif est calculé par la commission de régulation de l’énergie. "On conseille de basculer sur l’offre passerelle. Le calcul du prix au kilowattheure est intéressant. On connaît la nature de l’indexation et on sait qu'elle n’est pas trop volatile. Et si une meilleure offre se présente dans le futur, on peut sortir de cette offre passerelle. Gratuitement, et sans frais de résiliation", explique Lucile Buisson, chargée de mission à l'UFC-Que-Choisir.
En avril, d'après Engie, le tarif Passerelle aurait été 3% plus élevé par rapport au tarif réglementé du gaz. Ce qui équivaut à 50 euros sur la facture annuelle.