En difficulté, General Electric (GE) a annoncé lundi se recentrer sur trois activités (aéronautique, santé et énergie) et procéder à des milliers de suppressions d'emplois pour réduire ses coûts.
Le fabricant des moteurs d'avions et des turbines, dont la capitalisation boursière a fondu de plus de 100 milliards de dollars depuis janvier, va également céder ses activités dans les transports et les services d'électricité dans le cadre d'un plan de cessions d'actifs de 20 milliards de dollars. Il va en outre se désengager progressivement du groupe de services pétroliers américains Baker Hughes dont il détient 63% du capital. Il ne pourrait cependant pas le faire avant 2019, selon un accord conclu lors du rachat de Baker Hughes l'an dernier.
Les branches recherche et numérique touchées. Ces actions vont s'accompagner d'une nouvelle cure d'austérité comprenant des milliers de suppressions d'emplois mais GE n'a pas donné le nombre d'emplois affectés ni les régions concernées si ce n'est que la branche GE Power, qui comprend Alstom, va connaître une grande refonte pour faire face aux évolutions du marché de l'énergie. GE prévoit également de réduire les effectifs des personnels (24.000 salariés environ) travaillant dans la recherche, dans le numérique et au siège.
Un conseil d'administration revu à la baisse d'ici à avril 2018. Le conseil d'administration n'est pas épargné : sa composition passera de 18 membres à 12 à compter d'avril 2018. La rémunération des dirigeants sera désormais liée à la performance de l'entreprise et de l'action, a insisté le PDG John Flannery, lors d'une présentation devant des investisseurs à New York. John Flannery est devenu PDG le 1er août avec pour mission de donner un nouveau souffle à GE, qui s'est déjà séparé entre autres lors des dernières années des studios Universal, de la chaîne de télévision NBC, de ses actifs financiers et ses activités dans l'électroménager.