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Gouvernement Barnier censuré : que va-t-il se passer pour le budget ?

Margaux Fodéré / Crédit photo : Telmo Pinto / NurPhoto / NurPhoto via AFP . 1 min

Dans sa chute, Michel Barnier entraîne toutes ses incertitudes à venir comme le projet du budget pour 2025. Si le futur gouvernement, démissionnaire, est chargé des affaires courantes, quid du budget ? Le scénario le plus probable, c'est celui que le budget 2024 soit reconduit à l'euro près.

En attendant qu’un nouveau gouvernement soit nommé après la motion de censure de ce mercredi soir , le gouvernement, désormais démissionnaire, est chargé des affaires courantes, mais aussi d’une urgence : celle du budget. Il va falloir aller vite, car la fin d’année approche à grands pas et il va bien falloir débloquer de l’argent pour l’année 2025. Le scénario le plus probable, c’est que le budget 2024 soit reconduit à l’euro près. Concrètement, comment ça va se passer dans les prochains jours ? Europe 1 fait le point.

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Une course contre-la-montre

Dans les prochains jours, le gouvernement Barnier ou l'équipe qui va lui succéder doit proposer très rapidement au Parlement une loi de finances spéciale. Cette dernière permettra à l’État de lever l’impôt en 2025, dans la limite de ce qui a été autorisé pour cette année, de façon à assurer ensuite des dépenses essentielles de fonctionnement comme la rémunération des fonctionnaires.

Le texte ne sera pas difficile à faire voter, mais il faudra impérativement le faire avant la fin de l’année selon François Ecalle, spécialiste des finances publiques. "Il y a une date qui est prévue le 19 décembre, mais je pense que si elle était un peu dépassée, le Conseil constitutionnel ne dirait rien. Ce qui est en jeu quand même, c’est la continuité des services publics. Donc la limite, c'est le 31 décembre, ce qui veut dire qu’il faut aller assez vite", détaille-t-il.

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Par la suite, charge au nouveau Premier ministre et à son gouvernement de plancher sur un nouveau projet de loi de finances. Idéalement, il faudrait le faire adopter avant l’été, avant la campagne de déclaration des revenus, pour indexer rétroactivement le barème sur l’inflation et donc éviter à des millions de Français de payer plus d’impôts.