La tour Eiffel, touchée par une grève, est restée fermée jeudi matin, alors que les négociations entre la direction et les représentants syndicaux ont repris, selon la direction du monument.
Fermée depuis mercredi 16h. "Le mouvement social d'une partie du personnel (...) est toujours en cours", a déclaré la Société d'Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) dans un communiqué. Le monument a été contraint de fermer la montée par ascenseur mercredi à 16h, laissant les personnes déjà à l'intérieur terminer leur visite. "Les négociations avec les organisations syndicales ont repris (mercredi) soir et tôt (jeudi) matin", a précisé la SETE qui a "proposé un texte d'accord", une information confirmée par une source syndicale. Une AG du personnel a débuté à 8h30 jeudi, à la suite de laquelle direction et syndicats se réuniront pour décider ou non de la réouverture.
Files d'attente interminables. Au cœur du conflit, les conditions d'accueil des visiteurs munis de billets horodatés, permettant d'accéder à la "Dame de fer" à des créneaux prédéfinis. La proportion de ces billets vendus en prévente sur internet est montée début juillet à 50% (contre 20% précédemment).
Les représentants syndicaux n'en contestent pas le principe, mais déplorent des files d'attente interminables et des équipes d'accueil à bout à certains créneaux, suite, selon eux, à la décision de dédier un pilier d'entrée spécifique à l'accueil de ces visiteurs.
La SETE présente ses excuses. De son côté la SETE conteste les durées d'attente et assure que le dispositif, "accompagné d'un important renfort d'effectifs", a été monté en impliquant les collaborateurs. Elle s'est cependant dite prête à "tester" au mois d'août un dispositif proposé par les syndicats, réaffectant sur deux files les différentes catégories visiteurs. "La SETE tient à présenter ses excuses à tous - Parisiens, Français comme touristes étrangers - et à les assurer qu'elle met tout en oeuvre pour assurer une reprise de l'exploitation du monument la plus rapide possible", a-t-elle conclu.