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Impact du coronavirus sur les prêts immobiliers : "Les banques sont plutôt prudentes"

Élise Denjean, édité par Antoine Terrel . 1 min
Les crédits immobiliers sont plus durs à obtenir auprès des banques. Photo d'illustration.
Les crédits immobiliers sont plus durs à obtenir auprès des banques. Photo d'illustration. © PATRICK KOVARIK / AFP

La crise du coronavirus a rendu encore un peu plus difficile l'obtention de prêts immobiliers auprès des banques. Au micro d'Europe 1, Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com, rappelle que cette situation existait déjà avant l'épidémie de coronavirus, mais note "des resserrements de conditions, des exigences plus fortes de la part des banques". 

C'est un des impacts de l'épidémie de coronavirus sur l'immobilier. Depuis le confinement, les prêts sont de plus en plus difficiles à obtenir auprès des banques, notamment pour les personnes travaillant dans les secteurs les plus frappés par la crise sanitaire et économique. "Les banques sont plutôt prudentes", confirme à Europe 1 Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com, qui précise que les établissements avaient déjà durci leurs conditions d'obtention de crédit avant la crise. 

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"On a effectivement noté des resserrements de conditions, des exigences plus fortes de la part des banques, mais ça, c'était déjà avant la crise du Covid-19", explique-t-elle. "Maintenant, il y a un élément important et assez logique, à savoir le risque de chômage et notamment le secteur d'activité. C'est-à-dire que les banques peuvent regarder d'assez près là où vous travaillez". 

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Des secteurs "où on a du mal à voir quand ça va repartir"

Ainsi, poursuit Maël Bernier, "un secteur qui est encore en chômage partiel, alors que les autres ont repris leur activité, cela veut dire que c'est un secteur qui souffre et qui est incertain : la restauration, l'événementiel, l'aéronautique. Évidemment un dossier dans ces catégories-là va être étudié avec plus de prudence que celui d'une jeune infirmière, d'un médecin, d'un fonctionnaire, ou même d'un plombier". 

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"Les banques sont plutôt plus prudentes, c'est assez logique", conclut la porte-parole de Meilleurtaux.com. "Quand vous êtes dans un secteur comme le tourisme, où on a du mal à voir quand ça va repartir, est-ce que c'est vraiment prudent d'endetter les gens à ce moment-là ? Je ne suis pas certaine."

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