Calais, Niort, Dunkerque ou encore Morlaix... Toutes ces villes ont un point commun : les transports y sont gratuits. Une mesure coûteuse, mais nécessaire pour Jean-Paul Vermot, président de la communauté d'agglomération de Bretagne : "C’est 650.000 euros par an, pris en charge par le budget de la collectivité. Et ce budget, c’est une partie de notre richesse commune sur le territoire, c’était une volonté politique unanime de l’ensemble des élus que d’avoir ce service universel de mobilité gratuite".
Plutôt que la gratuité totale, parfois difficile à mettre en place, d'autres villes optent pour la réduction des tarifs. C’est le cas de La Rochelle, en Charente-Maritime, où, à partir de septembre, les scolaires et les étudiants paieront les transports bien moins chers. "Le tarif pour les étudiants était à 230 euros l’année et donc on a fait le choix de le passer à 100 euros, ça fait 10 euros par mois pour avoir accès à l’intégralité des offres de transport sur l’agglomération", confirme Bertrand Ayral, vice-président de la communauté d'agglomération.
Un double objectif
De ce fait, les étudiants et les parents bénéficient d'un gain immédiat de pouvoir d'achat. D'autres agglomérations, comme celle du Grand Avignon, baissent ses prix pour attirer plus de monde dans les transports en commun. L'objectif recherché est double : limiter le trafic routier, mais aussi, et surtout, aider les habitants à faire face à l'augmentation du prix des carburants. Dans cette agglomération, les tarifs ont été quasiment divisés par deux pour tous les publics.