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Noa Moussa avec AFP / Crédits photo : XAVIER LEOTY / AFP , modifié à
Alors que l'inflation réaccélère au mois d'avril, atteignant les 5,9%, les Français ne s'empêchent pas de partir en vacances. Pour profiter de leur temps de repos, certains ont changé leurs habitudes pour s'évader tout en dépensant moins d'argent. Des économies qui se font sur le trajet, et également sur l'hébergement.

L'inflation à 5,9% sur le mois d'avril n'empêche pas les Français de partir en vacances. Beaucoup ont pris la route dès vendredi soir pour profiter d'un week-end prolongé grâce au lundi 1er mai. Et ils sont un certain nombre à changer leurs habitudes pour s'évader, tout en dépensant moins. C'est le cas de Maëlys et Kylian, un couple qui a choisi de partir à La Rochelle pour profiter du soleil et d'une croisière autour du Fort Boyard. Une destination qu'ils n'ont pas choisi par hasard. "On a décidé d'y aller en voiture parce que c'est à deux heures de chez nous", explique Maëlys au micro d'Europe 1.

"Ça revenait moins cher de payer le carburant que de prendre des billets de train", ajoute-t-elle, notant également un ajustement au niveau de l'hébergement. "On voulait à la base prendre un hôtel mais ça revenait beaucoup plus cher que de prendre une location via une plateforme entre particuliers. Donc, c'est ce qu'on a décidé de faire et finalement, on respecte notre budget jusqu'à maintenant", souligne-t-elle.

"Quatre séjours sur dix se font à moins de 150 km"

En somme, partir en vacances oui, mais pas à n'importe quel prix. C'est ce que constate plus généralement Nicolas Beaurain, le directeur général de la plateforme de réservations maeva.com. "On a deux tendances qui se dégagent", pointe-t-il au micro d'Europe 1. "D'abord, l'hyper proximité : quatre séjours sur dix se font à moins de 150 km. Concrètement, on consomme moins d'essence et ça nous permet de profiter davantage de nos vacances", étaye-t-il.

"Le deuxième sujet, c'est qu'on a une proportion toujours plus importante de nos vacanciers qui recourt au paiement en quatre fois sans frais pour payer leurs vacances, y compris en dernière minute", poursuit Nicolas Beaurain. Un engouement qui se retrouve également cet été, avec une augmentation de 24% des demandes de réservations en un an.