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Aurélien Fleurot // Crédit photo : Emmanuel DUNAND / AFP
Après la fin des Jeux olympiques de Paris, voici le temps des bilans. Et il n'y a pas que les athlètes qui en dressent. La RATP et la SNCF font eux aussi un point sur la dernière quinzaine. Malgré le rythme très soutenu, les transporteurs ont rempli leur mission haut la main. 

Les JO se sont terminés dimanche soir avec la cérémonie de clôture au Stade de France.. Une triste nouvelle pour les amateurs de sports, mais un soulagement pour la RATP et la SNCF. Depuis le début de la compétition, le plus grand stade du pays était l'un des gros enjeux en termes de transports. Car avec deux sessions d'épreuve par jour, cela constituait des flux de voyageurs totalement inédits à gérer pour la RATP et la SNCF. Mais ici comme dans le reste du pays, la fiabilité de ces Jeux 100% accessibles en transport en commun a été au rendez-vous.

Faire preuve de souplesse

Ainsi, Île-de-France Mobilités évoque une affluence historique, avec plus de quatre millions de voyageurs par jour. Mais cette dernière avait été anticipée. Très peu de mauvaises surprises, y compris au Stade de France, où il a fallu gérer un flux allant jusqu'à 1.000 personnes à la minute. Et en cas d'impondérable, comme un futur champion olympique qui prend son temps, il a fallu réagir en temps réel et faire preuve de souplesse. 

"Quand le Suédois Armand Duplantis a sauté, il a pris son temps. Et donc, les spectateurs sont sortis beaucoup plus tard. Il a fallu qu'on s'adapte. Les voyageurs n'ont rien vu, mais on a dû décaler tous nos plans d'une bonne demi-heure", confie à Europe 1, Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF. 

Une ligne 14 encore plus sollicitée que prévu

Même adaptation du côté de la RATP, surprise par l'affluence au Club France à La Villette et qui a rapidement revu sa copie pour fluidifier les flux de supporters. L'entreprise a été également surprise par le succès du prolongement de la ligne 14 à proximité du Stade de France qui a transporté 20% des spectateurs, se réjouit Jean Castex, son PDG. "Elle a considérablement changé la donne. Elle a même déjoué nos propres modélisations !", assure l'ancien Premier ministre. 

Et puis grâce aux effectifs renforcés et à l'accès aux voies dédiées JO sur les routes, les équipes ont pu intervenir plus rapidement, que ce soit pour réparer un incident mécanique ou lever un doute après un bagage oublié. Enfin, concernant l'héritage de ces Jeux, la SNCF et surtout la RATP se félicitent des recrutements de conducteurs, des emplois qui seront pérennisés même après les Jeux Paralympiques.