Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se rapprochent à (très) grand pas. Dans 500 jours, les délégations défileront le long de la Seine pour une cérémonie d'ouverture inédite. Néanmoins, la route est encore longue, notamment pour réunir tous les sponsors d'un tel évènement sportif. Entre EDF, Sanofi, Carrefour, Fnac et Darty, les organisateurs en ont déjà réuni 30 pour 900 millions d'euros mais le tour de table n'est toujours pas bouclé.
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À ce jour, il manque au moins 200 millions d'euros à trouver en l'espace de dix mois. Le comité d'organisation s'est en effet fixé pour objectif de rassembler 92% du budget sponsor d'ici à la fin de l'année 2023. Virgil Caillet, délégué général de l'Union Sport et Cycle veut toutefois rassurer : "On n'est pas en avance par rapport aux jeux précédents mais on n'est pas non plus à la rue. On parle d'investissements qui sont de plusieurs dizaines de millions d'euros et pour les très gros partenaires, on peut même monter jusqu'à 80-100 millions d'euros".
"Associer les plus beaux fleurons économiques français à cet évènement"
De plus, choisir les bons sponsors demande beaucoup de temps. Il faut réunir des grandes entreprises françaises, connues à l'internationale, mais surtout un seul représentant par secteur. Pour le moment, il y a toujours un absent de taille : le monde du luxe. "C'est important d'associer les plus beaux fleurons économiques français à cet évènement qui sera relativement rare. S'associer à Paris 2024, c'est s'associer à l'élégance française", fait valoir Virgil Caillet.
Fin décembre, le président du comité international olympique a tenté de convaincre Bernard Arnault, le patron de LVMH. Mais pour l'heure, aucun partenariat n'a été annoncé avec le leader mondial du luxe.