JO Paris 2024 : la SNCF «dans les starting blocks», selon son PDG

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avec AFP
Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a assuré que les cheminots sont "dans les starting-blocks" pour les JO. Il a notamment insisté sur le fait qu'ils se préparent à être réactifs en cas d'incident. Au total, 50.000 cheminots seront mobilisés sur la période.

Les cheminots sont "dans les starting-blocks" pour les Jeux olympiques et se préparent à être réactifs en cas d'incident, a assuré vendredi le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. "Je pense qu'on est prêts (...) Les cheminots ont hâte d'y aller", a lancé Jean-Pierre Farandou, qui quittera ses fonctions à l'issue de l'événement sportif.

Quelque 4.500 trains supplémentaires doivent circuler cet été. La SNCF va déployer 11.000 personnes dont 6.000 volontaires dans les gares un peu partout en France pour l'accueil des voyageurs et 50.000 cheminots seront mobilisés au total. Les équipes du Comité international olympique sont déjà arrivées depuis Lausanne, ainsi que des délégations anglaise et belge, en Eurostar.

 

"La SNCF ne s'est jamais autant préparée pour un rendez-vous", a souligné Jean-Pierre Farandou. "Pour les délégations, on veut du 'sans couture'", aussi fluide que possible, a souligné Frédéric Chantre, directeur national des opérations à la SNCF. Il n'y aura notamment pas de travaux sur les voies concernées par les JO, les opérations de maintenance ayant été anticipées : les équipes sont ainsi disponibles en cas de problème.

Concentration sur les points chauds olympiques

À proximité de la "tour de contrôle" de la SNCF, qui surveille le trafic général 24 heures sur 24 depuis la gare de l'Est à Paris, une dizaine de cadres se concentrent sur les points chauds olympiques, en Ile-de-France et ailleurs. Ils supervisent notamment les trains qui vont transporter des athlètes ou des invités officiels, et font remonter des informations au comité d'organisation (COJO). Il y en avait quatre vendredi (tous à l'heure), et ils seront jusqu'à 50 par jour au cœur des JO.

"On a mobilisé beaucoup plus de personnels pour intervenir en cas d'aléas (événements météo, décalage d'épreuves, équipe devant changer de train...). On doit intervenir sur le terrain deux fois plus vite que d'habitude", a souligné Frédéric Chantre.

 

En Ile-de-France, en cas d'incident grave, les trains pourront rouler au ralenti et ne pas bloquer les voies, alors que le courant était souvent coupé jusqu'ici. Des capteurs ont également été déployés sur les aiguillages pour détecter des besoins de maintenance en amont. Les équipements des grandes gares, comme les ascenseurs, sont également surveillés en direct.

"On est confiants, au quotidien on gère des millions de voyageurs", a assuré Fabrice Renard, qui sur ses deux écrans supervise les trains estampillés "JO" sur le réseau national. "Le principal danger, ce serait un train arrêté en pleine voie et qu'on ne pourrait pas remettre en marche".