La Russie reste le deuxième fournisseur de gaz naturel liquéfié de la France. Depuis le début de la guerre en Ukraine, un embargo européen existe sur le pétrole russe, mais celui-ci n'existe pas pour le gaz. En 2023, le pays a même augmenté de 40 % ses importations de GNL russe. Un constat qui pose question sur l'influence de Moscou sur la scène économique française. Plus d'un milliard d'euros de m3 ont été achetés et acheminés par bateau dans l'hexagone.
Une société privée comme fournisseuse
Officiellement, Paris annonce uniquement faire affaire avec une société pétrolière privée nommée Novatek qui ne serait pas sous influence du Kremlin contrairement au mastodonte Gazprom. Le PDG de Total Energies, Patrick Pouyanné, avait annoncé en mars dernier que la multinationale française, qui possède 20 % des actions de Novatek, était engagée contractuellement avec l'entreprises russe pour 25 ans.
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Novatek dispose également d'une facilité dans l'un des terminaux français méthaniers. Cette situation lui donne le droit d'y transférer ses cargaisons de gaz liquides vers d'autres embarcations et lui permet de libérer ses navires brise glace indispensables dans les mers du Nord d'où est expédié le GNL russe.