La SNCF a perdu quatre milliards d’euros depuis le début de la crise du coronavirus, dont la moitié à cause des lignes de TGV. Depuis le déconfinement, la compagnie ferroviaire peine toujours à remplir ses trains, et lance donc une opération commerciale inédite à cette période. Alain Krakovitch, directeur de Voyages SNCF, présente jeudi sur Europe 1 cette opération commerciale exceptionnelle.
"On faisait déjà de petits prix mais là on en fait encore plus : cinq millions de petits prix à moins de 49 euros, y compris sur des destinations très longues", détaille le directeur. Une opération séduction "indispensable" selon lui car la priorité de la SNCF, c'est "faire revenir nos clients au train".
"On a du retard"
Malgré une reprise régulière du trafic et une hausse de la fréquentation, certains trains affichent un taux d'occupation encore trop bas pour la saison, constate Alain Krakovitch. "Le rythme de réservation est correct mais on a du retard ; on a des trains qui ne sont pas encore pleins, en moyenne à 50% de taux d’occupation sur juillet, même si ça monte à 80% le week-end. On voit que les Français sont encore assez attentistes puisqu’en août, on n'est encore qu’à 35%".
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Coronavirus : trois raisons de continuer à respecter les gestes barrières
> Trois questions sur la prime Macron, qui peut être versée jusqu'au 31 août
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
> Coronavirus : trois initiatives qui vont bouleverser nos habitudes à la plage
Pour cela, en plus des petits prix, la SNCF rappelle qu'"aucune contrainte" n'est imposée au voyageur : "ils peuvent réserver sans aucun risque. Même s'ils décident au dernier moment, ils peuvent encore annuler sans frais. On est vraiment dans une politique incitative, pour que nos clients reviennent dans les trains."