TGV Inoui, Ouigo, Trenitalia, Renfe... Au printemps prochain, jamais il n'y aura eu autant d'options pour voyager en train entre Paris et Lyon. Après la concurrence sur les TER dans les régions, la SNCF voit désormais arriver la concurrence sur les TGV. Cela commencera par l'opérateur italien, Trenitalia, qui lancera dans quelques semaines ses premiers trains sur le très lucratif trajet Paris-Lyon. Et ce sera désormais une concurrence frontale, avec à terme plusieurs opérateurs pour un même trajet.
Pas d'offensive massive immédiate
Du jamais vu pour les passagers, même s'il ne faut pas à s'attendre à une offensive massive dès le début rappelle Arnaud Aymé, spécialiste transports au cabinet SIA Partners. "Les nouveaux entrants ont besoin d'abord de tester le marché, de prendre des risques limités. Mais également de limiter les investissements : quand on se lance sur le marché de la grande vitesse ferroviaire, il faut acheter ses propres rames, et c'est 20 millions d'euros pièce", explique-t-il. L'idée pour la concurrence est donc d'avoir seulement un nombre limité de rames et "de faire un maximum de créneaux horaires".
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Attention aux services
Et la différence ne se fera pas uniquement sur le prix, il faudra être attentif aux services. Trenitalia version française annoncera très prochainement l'ouverture de ses ventes de billets. En Italie, la compagnie propose quatre niveaux de confort standard, premium, business et Executive. Et même des espaces de réunion dans certaines voitures.